8 juillet 2007
l'ivresse
L’ivresse
Ton parfum noir couvre les haillons
Mon ombre infernale séduit les nuées
Les muguets entourés de l’herbe sauvage du démon
Se dirigent vers l’enfer mouillé du sang
Ils se sont mués
Une courtisane captive de l’absence s’obstine aux abus
Au sein du désert le diable la possède
Sans avoir peur du mirage la chaleur l’abrutit
Elle chante l’absoute sans regret elle cède
Affamé comme un océan des âmes morbides
Désespéré un vieillard chétif et hâve
Sous son lit répète des mots absurdes
Un pieux mijote les litanies sacrées dans une cave
La fleur dorée a bu le vin dans un graal
Elle jubile elle est ivre la petite infortunée
Elle pense au mirage qui lui fait du mal
Le mirage de la lune qui perce les nuées
Ton parfum envahit la lividité
Comme une tresse d’une femme qui provoque le désir
Un saint qui devant un autel prie la sérénité
Captive de l’insolence ne sait comment agir
Retourne à ton couvent chère Dame
Allume les chandelles et chatouille ta peau
Dessine des doigts qui s’acharnent
En touchant les fruits mûrs sur les cous
Regarde votre image sur la surface des nuages
Couvre-toi par le masque d’un grenadier
Lance tes flèches et séduis les orages
Tu es la flamme qu’on lui apprend à mendier
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