Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poesie

25 septembre 2007

une note

Une note Cette symphonie Un lyrisme de romance Un amour né à l’aube Serre La voix morte De délire De la flamme D’un amour inassouvi Un désir étrange Né dans un cœur Se prolonge Et vive le regret D’une mort sans tourment D’un homme sans pleur Existe Comme une étoile se meurt
Publicité
Publicité
25 septembre 2007

au sein de l'étrange

Au sein de l’étrange Combien il me reste du temps Pour t’aimer Avant de me dire adieux Avant de fuir dans le mirage Loin du monde vers un Dieu Comment se passent les nuits Dans le froid dans les rues Je t’attendais Et puis Tu m’as menti Et je t’ai cru A quoi bon penser A quoi bon revivre Un amour mêlé D’un angoisse ivre Est-ce que c’est toi Un amant éperdu Est-ce que c’est moi Ton enfant maudit
8 juillet 2007

l'ivresse

L’ivresse Ton parfum noir couvre les haillons Mon ombre infernale séduit les nuées Les muguets entourés de l’herbe sauvage du démon Se dirigent vers l’enfer mouillé du sang Ils se sont mués Une courtisane captive de l’absence s’obstine aux abus Au sein du désert le diable la possède Sans avoir peur du mirage la chaleur l’abrutit Elle chante l’absoute sans regret elle cède Affamé comme un océan des âmes morbides Désespéré un vieillard chétif et hâve Sous son lit répète des mots absurdes Un pieux mijote les litanies sacrées dans une cave La fleur dorée a bu le vin dans un graal Elle jubile elle est ivre la petite infortunée Elle pense au mirage qui lui fait du mal Le mirage de la lune qui perce les nuées Ton parfum envahit la lividité Comme une tresse d’une femme qui provoque le désir Un saint qui devant un autel prie la sérénité Captive de l’insolence ne sait comment agir Retourne à ton couvent chère Dame Allume les chandelles et chatouille ta peau Dessine des doigts qui s’acharnent En touchant les fruits mûrs sur les cous Regarde votre image sur la surface des nuages Couvre-toi par le masque d’un grenadier Lance tes flèches et séduis les orages Tu es la flamme qu’on lui apprend à mendier
6 juillet 2007

l'epopée brulée

L’épopée brûlée Une ombre géante éclaire ma vie Elle envahit la terre et le ciel nus Et au fond de mon âme s’inscrit Le malheur de mon destin maudit Comme une pierre au fond du puits Qui peint avec ses cheveux gris L’histoire d’un royaume détruit Le Satan prône pour les jours impies Et les cadavres noirs se putréfient L’ombre géante ouvre ses bras Elle viole de moi le cœur qui bat Et me jette dans un monde sans éclat Le sourire distrait d’un jour las Comme un cri sec d’un rat Qui frissonne en agonisant dans un plat L’épopée d’Ulysse qui combat Les divinités qui trônent déjà ! L’ombre géante couvre ma joie Un squelette en haillons d’un roi L’âme et la flamme se mêlent en moi La naissance d’un être sans foi Seules les muses entendent la voix Des monstrueuses sirènes sans loi Le chœur des chiens qui aboient Et mordent la chair chère des rois Qui sont pendus sur des croix L’ombre géante se cache dans un gouffre Elle brûle le secret d’un ange qui souffre Et déchire le chant du vent qui souffle La mort terrible et l’obscurité lui offre La vérité saine et la vertu se camouflent Le poète aveugle petit diable qui siffle Et l’ombre géante sort de son gouffre Danse et chante dans le vent qui souffle
Publicité
Publicité
poesie
Publicité
Publicité